Lundi passé, après une fin de semaine plutôt tranquille à la maison en raison d’une percée de boutons inopinée sur le corps de notre Pitchounette, je me préparais à partir au travail. Ne sachant pas si Pitchounette était contagieuse, nous avions décidé de ne pas la mettre à la garderie. Elle restait donc bien au chaud avec Encore un Papa !
Pour ma part, une journée super rythmée s’annonçait mais j’avais anticipé le tout et priorisé la liste de tâches de ma to do list. Cela était sans imaginer qu’au moment de partir de la maison, mon cœur allait fondre comme une barre de chocolat au soleil en voyant ma petite fille pleurer et tendre les bras vers moi pour que je reste avec elle.
Moi qui pensais être passée à travers les émotions les plus intenses lors de son premier jour de garderie, sa première soirée avec une baby-sitter (lire ici, notre première soirée en amoureux !), ma première journée complète loin d’elle en raison de mon retour au travail… J’étais loin d’imaginer que je serai aussi bouleversée ! Il m’a fallu rassembler mon courage à deux mains pour fermer la porte et monter dans la voiture. Il m’a fallu plusieurs mouchoirs pour sécher les larmes qui roulaient sur mes joues. Il m’a fallu beaucoup de motivation pour me rendre à la job . En chemin, ce sentiment que l’on appelle « culpabilité » m’envahissait : comment une maman pouvait-elle laisser son bébé pleurant et partir au travail ??? Je dois l’avouer, d’un coup, j’enviais secrètement les mamans qui avaient fait le choix de ne pas retourner au travail pour s’occuper de leur enfant.
Ce matin là, j’ai eu la sensation que le temps était au ralenti et que tout se mettait en travers de mon chemin. J’avais une boule au ventre et n’avais qu’une obsession : avoir des nouvelles de mon bébé, la prendre dans mes bras, la couvrir de bisous et surtout m’assurer qu’elle n’avait rien de grave.
Ce matin là, je me suis demandée si Pitchounette allait m’en vouloir d’être partie travailler et de ne pas être restée auprès d’elle…
Ce matin là, j’ai eu l’impression de la laisser tomber, même si elle était dans les meilleurs bras qui soient : ceux de son Papa.
Ce matin là, mon coeur et ma tête de Maman étaient sens dessus-dessous !