Il y a un an cette semaine, à 28 semaines de grossesse, j’apprenais que je devais rester tranquille afin d’éviter un accouchement prématuré. Quel choc ! Moi qui suis d’un naturel « pas tranquille pantoute », me retrouver à ne rien pouvoir faire…. Un vrai désastre tant physique que psychologique ! En quelques heures, nous avons dû nous revirer de bord devant cette situation inattendue… Nous ne sommes pas les premiers à avoir vécu cela et (malheureusement) ne serons pas les derniers, aussi, j’ai décidé de compiler les choses que nous avons mis en place pour faciliter notre quotidien..
Pour les repas…
- Utilisez les services de commande par internet des épiceries pour faciliter la tâche de Papa. Il suffira ensuite soit de vous faire livrer au moment opportun, soit de demander à Papa de passer récupérer la livraison. Psst – pensez à inclure quelques repas surgelés dans votre commande.
- Si Papa n’est pas un grand cuisinier, vous pouvez aussi voir avec des services de traiteur qui livre des repas à domicile. Il y a en a plusieurs et parfois le coût en vaut vraiment la peine : Bistro 21e siècle, Mamaluv, etc.
- Ayez des prospectus de restaurants faisant des livraisons à domicile à portée de main !
- Demandez à vos amies/familles de cuisiner des plats que vous pourrez congeler.
Pour le linge…
- Pas de recettes miracle, à moins que vous n’ayez de la famille à proximité de chez vous qui passe chercher (ou s’occuper) de votre linge… C’est Papa qui s’y colle.
- Une fois sec, pourquoi ne pas prévoir une séance de pliage ensemble sur le sofa ou sur le lit… Bien sûr, je ne parle pas des draps, mais plutôt du petit linge tel des sous-vêtements, des vêtements de bébé, qui ne nécessite aucun effort particulier de notre corps.
- Si votre budget vous le permet, optez pour un service de nettoyage et repassage des chemises chez un nettoyeur.
Pour passer la journée… Le plus dur dans le fait d’être alitée, est de ne rien pouvoir faire et de se sentir complètement isolée du monde
- Avant son départ au travail, demandez à chéri de vous apporter un kit de survie : téléphone (chargé !), bouteilles d’eau, télécommandes, magazines, ordinateur, mouchoirs en papier, barres de céréales et fruits.
- Assurez-vous de pouvoir regarder la télé depuis votre lit/sofa (en position allongée !).
- C’est l’occasion rêvée pour lire les livres que vous avez toujours voulu lire (sans jamais avoir eu le temps de le faire !)… Pareil pour les films !
- N’hésitez pas à charger des jeux sur votre tablette numérique : scrabble, solitaire, etc.
- Demandez à votre médecin quels petits exercices vous pouvez faire sur votre sofa afin de ne pas laisser vos muscles s’engourdir.
- Si vous avez un ordinateur portable, c’est le moment idéal pour reprendre contact avec des ami(e)s perdu(e)s de vue depuis longtemps, ou encore pour mieux comprendre les médias sociaux, écrire un journal de grossesse, des lettres à votre petit bout de chou à naître, ou vous lancer dans la rédaction d’un blog.
Anticiper les urgences
- Préparez une liste de téléphone de personnes que vous pouvez joindre si jamais le travail se déclenche durant la journée ou encore si vous avez des douleurs anormales. Bien sûr, vous connaissez le numéro de votre amoureux par cœur, mais mettez sur un papier le numéro de la maternité, de votre médecin et des amis proches qui pourront débarquer en deux temps, trois mouvements.
- Prévenez vos plus proches voisins de la situation. Si jamais vous avez un gros problème, il se peut que vous deviez faire appel à eux en dernier recours.
N’hésitez surtout pas à faire appel à votre amis et votre famille pour vous épauler dans votre quotidien : préparer des petits plats, garder les aînés, venir faire un brin de ménage, s’occuper du linge. Bien souvent, on n’ose pas déranger les gens avec nos soucis, mais ils sont aussi là pendant les coups durs. Nous avons eu beaucoup de chance : ma maman (qui vit en France) n’a pas hésité une seconde à sauter dans un avion et à débarquer en 48 heures à la maison.
Ne le cachons pas… Être alitée est une situation très difficile à vivre tant pour la maman que le papa et le reste de la famille.
En tant que maman, on se sent faible, vulnérable et coupable. Personnellement, j’ai eu le réflexe de ressasser constamment ce qui s’était passé au cours des semaines précédentes pour essayer de comprendre « le pourquoi du comment ». Mais il n’y a pas d’explications. La situation est là, il faut composer avec et penser au petit bout de chou à naître.
Pour le papa, un tout nouveau rôle vient de lui être imposé. C’est certain que tout ne sera pas fait comme vous le faites habituellement : le linge sera « plié » d’une toute autre manière, les repas seront différents, vous ne retrouverez peut-être pas les choses au même endroit que d’habitude… Mais toujours est-il que, après coup, on se rend compte à quel point notre amoureux est merveilleux.
Pour les enfants, c’est aussi très délicat et ce quelque soit l’âge. Dans notre cas, Pitchounette avait 20 mois. Elle ne comprenait pourquoi sa maman ne jouait pas avec elle, ne se levait pas le matin pour l’habiller, pourquoi elle ne la portait pas dans les escaliers. Bien sûr, nous lui avons parlé, nous lui avons expliqué la situation avec des mots simples. Mais parfois les réactions sont en dehors de leur contrôle. Je me rappelle d’un matin où elle n’a pas voulu que je l’approche. Ce fut très dur pour moi, et même si cette réaction était involontaire de se part, je me suis sentie rejetée. Alors, pourquoi ne pas profiter de votre séjour alité pour trouver des petites activités à faire avec votre tout-petit : lire un livre, regarder un dessin animé… En plus, en général il se lovera contre vous… Vous êtes super gagnante : un enfant heureux et une maman câlinée !
J’espère que ces petites astuces vous aideront à passer à travers votre fin de grossesse si vous devez être alitée. Et si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à les partager !