Pour mon retour sur la blogosphère (et c’est un vrai retour je vous promets), j’ai choisi de célébrer un anniversaire spécial. En effet, aujourd’hui, cela fait 4 semaines, jour pour jour, qu’une nouvelle petite frimousse est venue égayer notre foyer : celle de Ti’Bonhomme, né le 11 octobre dernier !
Vous le savez probablement, lorsque Pitchounette est née, nous avons dû avoir recours à une césarienne d’urgence. Lorsque j’ai appris que j’étais enceinte en mars dernier, j’avais décidé d’opter pour une césarienne et non un Accouchement vaginal après césarienne (AVAC) car le délai entre les deux accouchements me paraissaient un peu court (moins de 24 mois) et surtout car je ne voulais pas prendre le risque de revivre une nouvelle césarienne avec anesthésie générale.
Les six premiers mois de grossesse se sont passés à merveille… Oh, bien sûr j’ai eu plusieurs signes de fatigue et quelques nausées, mais rien de dramatique. La preuve ; j’ai même pu participer à une compétition de danses latines pendant le deuxième trimestre !
C’est fin août, alors que je débutais ma 30e semaine de grossesse, que cela s’est un peu corsé et, pour faire une histoire courte, je suis restée alitée près de six semaines pour éviter un accouchement pré-terme. Au cours des différents rendez-vous médicaux de fin de grossesse, j’ai eu l’occasion d’échanger avec plusieurs médecins. Tous m’ont recommandé, tenant compte de l’avancée du travail et des bénéfices prouvés de l’accouchement vaginal, de tenter un AVAC. C’est à moins de sept jours de mon accouchement que j’ai finalement décidé de me faire confiance et d’aller de l’avant avec l’AVAC.
Je dois avouer que la panique m’a un peu gagnée suite à cette décision… Je ne me rappelais pas des techniques de respiration, des manières de pousser, des choses à faire pour appréhender la douleur, des techniques de massage. Et hop, en un courriel, Karine – accompagnante à la naissance de Mères & Monde – a accepté de venir nous rencontrer dernière minute à la maison pour répondre à nos questions et atténuer nos doutes et mes craintes.
Le jeudi 11 octobre dernier, nous avions donc rendez-vous à l’Hôpital Pierre-Boucher pour déclencher mon accouchement. Pourquoi ce jour là ? Car je débutais ma 37e semaine de grossesse et que mon médecin – Audrey – était de garde. Autant vous dire que je n’ai pas beaucoup dormi la veille au soir! En arrivant sur les lieux, j’essayais de garder le sourire et ma bonne humeur même si je ne savais pas à quoi m’attendre. Quelle aventure extraordinaire! Une fois les membranes rompues, tout s’est mis en branle assez rapidement… Après avoir arpenté plusieurs fois les couloirs de la maternité en compagnie de mon amoureux et de Milou (surnom que nous avions donné au soluté et à la perfusion), les contractions se sont accélérées. J’ai supporté la douleur pendant environ 1h30, puis ai opté pour l’épidurale. Il a fallu moins de 10 minutes à l’anesthésiste pour arriver dans ma chambre de naissance. Moi qui imaginais l’épidurale comme un truc démentiel – genre avec une aiguille de trois mètres de long et 50 cm de diamètre 🙂 – j’ai été bluffée. Bien sûr, ce n’est pas une partie de plaisir, mais ce fut un soulagement quasi immédiat et j’ai même pu envoyer quelques petits messages et lire les nouvelles pendant le reste du travail ! Une couple d’heures plus tard, l’heure de la poussée a sonné ! Avec le soutien, l’aide, les encouragements et les conseils de Greg – mon amoureux -, d’Audrey – mon médecin – et de Véronique – l’infirmière -, j’ai pu donner naissance à mon petit gars.
Avant le 11 octobre dernier, je ne pouvais pas imaginer que l’on puisse combiner effort, douleur et joie intense au cours d’un seul et même événement, et à 20h25, c’est une explosion de bonheur que j’ai ressentie lorsque l’on m’a déposé Ti’Bonhomme sur ma bedaine !
J’avais réussi! Cette naissance est, sans nul doute, le plus beau jour de ma vie ; ex-aequo avec le jour de la naissance de Pitchounette et le jour de notre mariage (ben oui, chez nous il y a plusieurs places au sommet du podium… et j’espère qu’il en reste encore quelques unes de disponible.. HaHa). Bien sûr, la naissance d’un enfant est source de bonheur mais cette naissance-là fut encore plus particulière car j’ai pu assister de A à Z à l’arrivée de Ti’Bonhomme.
Vive la maternité ! Vive la naissance ! Vive la vie ! Et surtout un merci spécial à Greg, Audrey, Véronique et Karine pour m’avoir guidée et accompagnée dans cette superbe expérience…
Félicitation à vous trois, vous 4 maintenant mais surtout à toi pour ce bel accouchement! C’est toujours un plaisir de te lire et profites bien de tous ces moments qui t’attendent.
Bisous et à très vite.
Un gros merci Juliette… On espère que tout va bien pour vous aussi !
Félicitations !
Je suis très contente de lire que ta grossesse s’est rendu au bout et que tu aie pu vivre un bel accouchement. C’est vrai que pour un événement marquant, c’en est un !
Au plaisir !
Félicitations pour cette belle naissance 🙂
Merci de partager ton témoignage d’AVAC réussi étant donné que j’aimerai tenter moi aussi un AVAC pour mon 3ième dans 4 mois ! C’est super encourageant!!
Merci pour ton commentaire adorable. Comme je l’écrivais, je stressais un max, mais c’était une super belle expérience… j’ai presque envie de recommencer demain 🙂 Donne nous des nouvelles !!!